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Page 3
Le commis dans sa citerne applaudit involontairement; mais,
s'apercevant � l'instant m�me qu'il venait de commettre une
inconvenance, il voulut attiser le feu et ne fit qu'en �teindre
pour toujours la derni�re apparence d'�tincelle.
�Que j'entende encore le moindre bruit de votre c�t�, dit Scrooge,
et vous f�terez votre No�l en perdant votre place. Quant � vous,
monsieur, ajouta-t-il en se tournant vers son neveu, vous �tes en
v�rit� un orateur distingu�. Je m'�tonne que vous n'entriez pas au
parlement.
-- Ne vous f�chez pas, mon oncle. Allons, venez d�ner demain chez
nous.�
Scrooge dit qu'il voudrait le voir au... oui, en v�rit�, il le
dit. Il pronon�a le mot tout entier, et dit qu'il aimerait mieux
le voir au d... (Le lecteur finira le mot si cela lui pla�t.)
�Mais pourquoi? s'�cria son neveu... Pourquoi?
-- Pourquoi vous �tes-vous mari�? demanda Scrooge.
-- Parce que j'�tais amoureux.
-- Parce que vous �tiez amoureux! grommela Scrooge, comme si
c'�tait la plus grosse sottise du monde apr�s le gai No�l.
Bonsoir!
-- Mais, mon oncle, vous ne veniez jamais me voir avant mon
mariage. Pourquoi vous en faire un pr�texte pour ne pas venir
maintenant?
-- Bonsoir, dit Scrooge.
-- Je ne d�sire rien de vous; je ne vous demande rien. Pourquoi ne
serions-nous pas amis?
-- Bonsoir, dit Scrooge.
-- Je suis pein�, bien sinc�rement pein� de vous voir si r�solu.
Nous n'avons jamais eu rien l'un contre l'autre, au moins de mon
c�t�. Mais j'ai fait cette tentative pour honorer No�l, et je
garderai ma bonne humeur de No�l jusqu'au bout. Ainsi, un gai
No�l, mon oncle!
-- Bonsoir, dit Scrooge.
-- Et je vous souhaite aussi la bonne ann�e!
-- Bonsoir,� r�p�ta Scrooge.
Son neveu quitta la chambre sans dire seulement un mot de
m�contentement. Il s'arr�ta � la porte d'entr�e pour faire ses
souhaits de bonne ann�e au commis, qui, bien que gel�, �tait
n�anmoins plus chaud que Scrooge, car il les lui rendit
cordialement.
�Voil� un autre fou, murmura Scrooge, qui l'entendit de sa place:
mon commis, avec quinze schellings par semaine, une femme et des
enfants, parlant d'un gai No�l. Il y a de quoi se retirer aux
petites maisons.�
Ce fou fieff� donc, en allant reconduire le neveu le Scrooge,
avait introduit deux autres personnes. C'�taient deux messieurs de
bonne mine, d'une figure avenante, qui se tenaient en ce moment,
chapeau bas, dans le bureau de Scrooge. Ils avaient � la main des
registres et des papiers, et le salu�rent.
�Scrooge et Marley, je crois? dit l'un d'eux en consultant sa
liste. Est-ce � M. Scrooge ou � M. Marley que j'ai le plaisir de
parler?
-- M. Marley est mort depuis sept ans, r�pondit Scrooge. Il y a
juste sept ans qu'il est mort, cette nuit m�me.
-- Nous ne doutons pas que sa g�n�rosit� ne soit bien repr�sent�e
par son associ� survivant,� dit l'�tranger en pr�sentant ses
pouvoirs pour qu�ter.
Elle l'�tait certainement; car les deux associ�s se ressemblaient
comme deux gouttes d'eau. Au mot f�cheux de g�n�rosit�, Scrooge
fron�a le sourcil, hocha la t�te et rendit au visiteur ses
certificats.
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