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Page 12
-- Il n'est pas assez laid, dit Tackleton.
-- Ou bien pour un serre-allumettes, continua Caleb absorb� dans
ses r�flexions. Quel mod�le! On lui ouvrirait la t�te pour lui
mettre des allumettes, et on lui tournerait les talons en l'air
pour les y frotter. Cela ferait tr�s bien sur une chemin�e de
bonne maison.
-- Ce n'est pas assez laid, dit M. Tackleton. Allons Caleb, venez
avec moi et portez-moi cette bo�te. J'esp�re que vous allez bien
maintenant, mistress Peerybingle?
-- Oh! tout est pass�, r�pondit la petite femme, en faisant un
geste comme pour le repousser. Bonsoir.
-- Bonsoir, madame; bonsoir, John Peerybingle. Caleb, prenez garde
� la bo�te. Je vous tuerais, si vous la laissiez tomber. Que la
nuit est noire! et comme le temps est devenu encore plus mauvais!
Bonsoir.
Et il partit, apr�s avoir jet� un dernier regard tout autour de la
cuisine. Caleb le suivit, en portant le g�teau de mariage sur sa
t�te.
Le voiturier avait �t� tellement mis hors de lui par le cri de sa
femme, et dans son inqui�tude il avait �t� tellement absorb� par
les soins qu'il lui donnait, qu'il avait presque oubli�
l'�tranger, qui se trouvait maintenant la seule personne qui ne
fut pas de la maison.
John dit � Dot: -- Vous voyez que ni M. Tackleton, ni Caleb ne
l'ont r�clam�. Il faut que je lui fasse savoir qu'il est temps de
s'en aller.
Au m�me instant, l'�tranger s'avan�ant vers lui, lui dit: --
Pardon, mon ami, je crains que votre femme n'ait �t� indispos�e.
Je regrette de vous donner de l'embarras, mais ne voyant pas
arriver le serviteur que mon infirmit� me rend indispensable, je
redoute quelque m�prise. Le temps, qui m'a rendu si utile l'abri
de votre voiture, continue � �tre mauvais. Seriez-vous assez bon
pour me faire dresser un lit ici?
La pantomime de l'�tranger, qui avait montr� ses oreilles en
parlant de son infirmit�, avait donn� plus de force � ses paroles.
-- Oui, certainement, r�pondit Dot avec empressement.
-- Oh! dit le voiturier surpris de la promptitude avec laquelle ce
consentement avait �t� donn�. Bien! je n'ai rien � objecter mais
cependant je ne suis pas s�r que...
-- Chut, mon cher John, interrompit-elle.
-- Bah! il est sourd comme une pierre, reprit John.
-- Je le sais, mais... Oui, monsieur. Oui, certainement. Je vais
lui dresser un lit tout de suite. John.
Comme elle courait pour ex�cuter cette promesse, le trouble de son
esprit et l'agitation de ses mani�res �taient si �tranges, que le
voiturier la regarda tout �bahi.
-- Les mamans vont donc faire les lits! dit miss Slowbody au baby
avec ses pluriels absurdes; ses cheveux tomberont tout �bouriff�s
quand elles �teront les bonnets, et les bonnes amies assises
aupr�s du feu auront peur.
Avec cette attention � des bagatelles qu'accompagne souvent
l'inqui�tude d'esprit, le voiturier tout en se promenant de long
en large, r�p�ta maintefois mentalement ces paroles absurdes. Il
les r�p�ta si souvent qu'il les apprit par coeur, et il les
r�citait comme une le�on, lorsque Tilly Slowbody, apr�s avoir
frictionn� avec la main la t�te de l'enfant, lui rattacha son
bonnet.
-- Nos ch�res amies assises au coin du feu ont eu peur. Qu'est-ce
qui a donc pu faire peur � Dot? je ne puis me le figurer,
murmurait le voiturier en allant et venant dans la cuisine.
Il se rappelait les insinuations du marchand de joujoux, et elles
remplissaient son coeur d'un malaise vague et ind�finissable. En
vain il cherchait � bannir ce souvenir, mais M. Tackleton �tait un
esprit vif et rus�, tandis que le voiturier ne pouvait s'emp�cher
de reconna�tre qu'il n'�tait lui-m�me qu'un homme � conception
lente, pour qui une indication incompl�te ou interrompue �tait une
vraie torture. Ce n'�tait pas qu'il voul�t rattacher la conduite
si extraordinaire de sa femme � aucune des paroles de
M. Tackleton, mais ces deux choses sans relation apparente entre
elles, ne cessaient pas de se repr�senter � son esprit d'une
mani�re ins�parable.
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