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Page 19
FLAVIUS.--Je voudrais bien n'�tre jamais dans le cas de le penser. Cette
confiance est l'ennemie de la bont�; �tant g�n�reuse, elle croit que les
autres le sont comme elle.
(Ils sortent.)
FIN DU DEUXI�ME ACTE.
ACTE TROISI�ME
SC�NE I
Appartement dans la maison de Lucullus, � Ath�nes.
FLAMINIUS _attend, entre_ UN SERVITEUR _qui s'approche de lui_.
LE SERVITEUR.--Je vous ai annonc� � mon ma�tre; il descend pour vous
parler.
FLAMINIUS.--Je vous remercie.
LE SERVITEUR.--Voil� mon seigneur.
(Lucullus entre.)
LUCULLUS, _� part_.--Un des serviteurs du seigneur Timon! C'est quelque
pr�sent, je gage.--Oh, j'ai devin� juste; j'ai r�v� cette nuit de bassin
et d'aigui�re d'argent.--Flaminius, honn�te Flaminius, vous �tes mille
fois le bienvenu.--Qu'on me verse une coupe de vin. (_Le serviteur
sort_.)--Et comment se porte cet honorable, accompli, g�n�reux seigneur
d'Ath�nes, ton magnifique seigneur et ma�tre?
FLAMINIUS.--Seigneur, sa sant� est fort bonne.
LUCULLUS.--Je suis ravi de le savoir en bonne sant�. Et que portes-tu l�
sous ton manteau, mon ami Flaminius?
FLAMINIUS.--Ma foi, rien autre chose qu'une cassette vide, seigneur, que
je viens, au nom de mon ma�tre, prier votre Grandeur de remplir. Il se
trouve dans un besoin pressant de cinquante talents, et il m'envoie vous
prier de les lui pr�ter; il ne doute pas que vous ne veniez sur-le-champ
� son secours.
LUCULLUS.--La! la! la! la!--Il ne doute pas, dit-il; h�las, le brave
seigneur! C'est un noble gentilhomme, s'il ne tenait pas un si grand
�tat de maison. Cent fois j'ai din� chez lui, et je lui en ai dit ma
pens�e. Je suis m�me retourn� souper chez lui, expr�s pour l'avertir de
diminuer sa d�pense; mais il n'a jamais voulu suivre mes conseils, et
mes visites n'ont pu le corriger. Chaque homme a son d�faut, et le sien
est la lib�ralit�; c'est ce que je lui ai r�p�t� souvent; mais je n'ai
jamais pu le tirer de l�.
(Entre un esclave qui apporte du vin.)
L'ESCLAVE.--Seigneur, voil� le vin.
LUCULLUS.--Flaminius, je t'ai toujours remarqu� pour un homme sage;
tiens, � ta sant�.
FLAMINIUS.--Votre Grandeur veut plaisanter.
LUCULLUS.--Non, je te rends justice. J'ai toujours reconnu en toi un
esprit souple et actif; tu sais juger ce qui est raisonnable; et quand
il se pr�sente une bonne occasion, tu sais la saisir et en tirer bon
parti. Tu as d'excellentes qualit�s.--(_� l'esclave._) Vas-t'en, maraud;
approche, honn�te Flaminius. Ton ma�tre est un seigneur plein de bont�;
mais tu as du jugement, et quoique tu sois venu me trouver, tu sais trop
bien que ce n'est pas le moment de pr�ter de l'argent, surtout sur la
simple parole de l'amiti�, et sans aucune s�ret�. Tiens, mon enfant,
voil� trois solidaires[10] pour toi; mon gar�on, ferme les yeux sur moi,
et dis que tu ne m'as pas vu; porte-toi bien.
[Note 10: �Je crois que cette monnaie est de l'invention du po�te.�
(STEEVENS.)]
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