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Page 6
[Note 3: _Mark_, marc et marque. Le calembour est plus exact en
anglais.]
ANTIPHOLUS.--Les marcs de ta ma�tresse! et quelle ma�tresse as-tu,
esclave?
DROMIO.--La femme de Votre Seigneurie, ma ma�tresse, qui est au Ph�nix;
celle qui je�ne jusqu'� ce que vous veniez d�ner, et qui vous prie de
revenir au plus t�t pour d�ner.
ANTIPHOLUS.--Comment! tu veux ainsi me railler en face, apr�s que je te
l'ai d�fendu?..... Tiens, prends cela, monsieur le coquin.
DROMIO.--Eh! que voulez-vous dire, monsieur? Au nom de Dieu, tenez vos
mains tranquilles; ou, si vous ne le voulez pas, moi, je vais avoir
recours � mes jambes.
(Dromio s'enfuit.)
ANTIPHOLUS.--Sur ma vie, par un tour ou un autre, ce coquin se sera
laiss� escamoter tout mon argent. On dit que cette ville est remplie[4]
de fripons, d'escamoteurs adroits, qui abusent les yeux; de sorciers
travaillant dans l'ombre, qui changent l'esprit; de sorci�res assassines
de l'�me, qui d�forment le corps; de trompeurs d�guis�s, de charlatans
babillards, et de mille autres crimes autoris�s. Si cela est ainsi, je
n'en partirai que plus t�t. Je vais aller au Centaure, pour chercher cet
esclave: je crains bien que mon argent ne soit pas en s�ret�.
(Il sort.)
[Note 4: C'�tait le reproche que les anciens faisaient �
cette ville, qu'ils appelaient proverbialement (Grec: Ephesia
alexipharmaka.)]
FIN DU PREMIER ACTE.
ACTE DEUXI�ME
SC�NE I
Place publique.
ADRIANA ET LUCIANA _entrent_
ADRIANA.--Ni mon mari ni l'esclave que j'avais charg� de ramener
promptement son ma�tre ne sont revenus. S�rement, Luciana, il est deux
heures.
LUCIANA.--Peut-�tre que quelque commer�ant l'aura invit�, et il sera
all� du march� d�ner quelque part. Ch�re soeur, d�nons, et ne vous
agitez pas. Les hommes sont ma�tres de leur libert�. Il n'y a que le
temps qui soit leur ma�tre; et, quand ils voient le temps, ils s'en vont
ou ils viennent. Ainsi, prenez patience, ma ch�re soeur.
ADRIANA.--Eh! pourquoi leur libert� serait-elle plus �tendue que la
n�tre?
LUCIANA.--Parce que leurs affaires sont toujours hors du logis.
ADRIANA.--Et voyez, lorsque je lui en fais autant, il le prend mal.
LUCIANA.--Oh! sachez qu'il est la bride de votre volont�.
ADRIANA.--Il n'y a que des �nes qui se laissent brider ainsi.
LUCIANA.--Une libert� r�calcitrante est frapp�e par le malheur.--Il
n'est rien sous l'oeil des cieux, sur la terre, dans la mer et dans
le firmament, qui n'ait ses bornes.--Les animaux, les poissons et les
oiseaux ail�s sont soumis � leurs m�les et sujets � leur autorit�; les
hommes, plus pr�s de la divinit�, ma�tres de toutes les cr�atures,
souverains du vaste monde et de l'humide empire des mers, dou�s d'�mes
et d'intelligences, d'un rang bien au-dessus des poissons et des
oiseaux, sont les ma�tres de leurs femmes et leurs seigneurs: que votre
volont� soit donc soumise � leur convenance.
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