La Comédie des Méprises by William. Spurious and doubtful works Shakespeare


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Page 12

ANTIPHOLUS.--Suis-je sur la terre, ou dans le ciel, ou dans l'enfer?
Suis-je endormi ou �veill�? fou ou dans mon bon sens? Connu de
celles-ci, et d�guis� pour moi-m�me, je dirai comme elles, je le
soutiendrai avec pers�v�rance, et me laisserai aller � l'aventure dans
ce brouillard.

DROMIO.--Mon ma�tre, ferai-je le portier � la porte?

ANTIPHOLUS.--Oui, ne laisse entrer personne, si tu ne veux que je te
casse la t�te.

LUCIANA.--Allons, venez, Antipholus. Nous d�nons trop tard.

(Ils sortent.)

FIN DU DEUXI�ME ACTE.




ACTE TROISI�ME



SC�NE I


On voit la rue qui passe devant la maison d'Antipholus d'�ph�se.

ANTIPHOLUS _d'�ph�se_, DROMIO _d'�ph�se_, ANGELO ET BALTASAR.

ANTIPHOLUS _d'�ph�se._--Honn�te seigneur Angelo, il faut que vous nous
excusiez tous: ma femme est de mauvaise humeur, quand je ne suis pas
exact. Dites que je me suis amus� dans votre boutique � voir travailler
� sa cha�ne, et que demain vous l'apporterez � la maison.--Mais voici
un maraud qui voudrait me soutenir en face qu'il m'a joint sur la place
et que je l'ai battu, que je l'ai charg� de mille marcs en or, et que
j'ai reni� ma maison et ma femme.--Ivrogne que tu es, que voulais-tu
dire par l�?

DROMIO _d'�ph�se._--Vous direz ce que voudrez, monsieur; mais je sais ce
que je sais. J'ai les marques de votre main pour prouver que vous m'avez
battu sur la place. Si ma peau �tait un parchemin et vos coups de
l'encre, votre propre �criture attesterait ce que je pense.

ANTIPHOLUS _d'�ph�se._--Moi, je pense que tu es un �ne.

DROMIO.--Peste! il y para�t aux mauvais traitements que j'essuie et aux
coups que je supporte. Je devrais r�pondre � un coup de pied par un coup
de pied, et � ce compte vous vous tiendriez � l'abri de mes talons, et
vous prendriez garde � l'�ne.

ANTIPHOLUS.--Vous �tes triste, seigneur Baltasar. Je prie Dieu que
notre bonne ch�re r�ponde � ma bonne volont� et au bon accueil que vous
recevrez ici.

BALTASAR.--Je fais peu de cas de votre bonne ch�re, monsieur, et
beaucoup de votre bon accueil.

ANTIPHOLUS.--Oh! seigneur Baltasar, chair ou poisson, une table pleine
de bon accueil vaut � peine un bon plat.

BALTASAR.--La bonne ch�re est commune, monsieur; on la trouve chez tous
les rustres.

ANTIPHOLUS.--Et un bon accueil l'est encore plus; car, enfin, ce ne sont
l� que des mots.

BALTASAR.--Petite ch�re et bon accueil font un joyeux festin.

ANTIPHOLUS.--Oui, pour un h�te avare et un convive encore plus ladre.
Mais, quoique mes provisions soient minces, acceptez-les de bonne gr�ce:
vous pouvez trouver meilleure ch�re, mais non offerte de meilleur coeur.
--Mais, doucement; ma porte est ferm�e. (_A Dromio_.) Va dire qu'on nous
ouvre.

DROMIO _appelant_.--Hol�. Madeleine, Brigite, Marianne, C�cile,
Gillette, Jenny.

DROMIO _de Syracuse, en dedans_.--Momon[14], cheval de moulin, chapon,
faquin, idiot, fou, ou �loigne-toi de la porte, ou assieds-toi sur le
seuil. Veux-tu �voquer des filles que tu en appelles une telle quantit�
� la fois, quand une seule est d�j� une de trop? Allons, va-t'en de
cette porte.

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Books | Photos | Paul Mutton | Fri 14th Nov 2025, 5:52