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Page 42
BRUTUS.--Pourquoi donc, je vous en prie, avez-vous tous deux cri� dans
votre sommeil?
VARRON ET CLAUDIUS.--Nous, seigneur?
BRUTUS.--Oui, vous. Avez-vous vu quelque chose?
VARRON.--Non, mon seigneur, je n'ai rien vu.
CLAUDIUS.--Ni moi, mon seigneur.
BRUTUS.--Allez, saluez de ma part mon fr�re Cassius: dites-lui qu'il
mette de bonne heure ses troupes en marche; nous le suivrons.
VARRON ET CLAUDIUS.--Vous serez ob�i, mon seigneur.
(Ils sortent.)
FIN DU QUATRI�ME ACTE.
ACTE CINQUI�ME
SC�NE I
Les plaines de Philippes.
_Entrent_ ANTOINE, OCTAVE _et leur arm�e_
OCTAVE.--Vous le voyez, Antoine, l'�v�nement a r�pondu � nos esp�rances.
Vous disiez que l'ennemi ne descendrait point en plaine, mais qu'il
tiendrait les collines et le haut pays. Le contraire arrive; leurs
arm�es sont en vue. Leur intention est de venir ici nous provoquer au
combat, et ils r�pondent avant que nous les ayons demand�s.
ANTOINE.--Bah! je suis dans leur �me, et je sais bien pourquoi ils le
font. Ils consentiraient volontiers � se trouver ailleurs; c'est la peur
qui les fait descendre pour nous braver, s'imaginant par cette parade
nous donner une ferme conviction de leur courage; mais ils n'en ont
aucun.
(Entre un messager.)
LE MESSAGER.--Pr�parez-vous, g�n�raux: l'ennemi vient en belle
ordonnance; il a d�ploy� l'enseigne sanglante de la bataille. Il faut �
l'instant faire quelques dispositions.
ANTOINE.--Octave, menez au pas votre arm�e sur la gauche de la plaine.
OCTAVE.--C'est moi qui tiendrai la droite; prenez vous-m�me la gauche.
ANTOINE.--Pourquoi me contrecarrer dans un moment aussi critique?
OCTAVE.--Je ne cherche pas � vous contrecarrer, mais je le veux ainsi.
(Marche.--Tambour.--Entrent Brutus et Cassius, avec leur arm�e; Lucius,
Titinius, Messala et plusieurs autres.)
BRUTUS.--Ils s'arr�tent, et voudraient parlementer.
CASSIUS.--Faites halte, Titinius; nous allons sortir des lignes pour
conf�rer avec eux.
OCTAVE.--Marc-Antoine, donnerons-nous le signal du combat?
ANTOINE.--Non, C�sar; nous attendrons leur attaque. Les g�n�raux
voudraient s'aboucher un moment.
OCTAVE.--Ne vous �branlez point jusqu'au signal.
BRUTUS.--Les paroles avant les coups, n'est-il pas vrai, compatriotes?
OCTAVE.--Non que nous pr�f�rions les paroles, comme vous le faites.
BRUTUS.--De bonnes paroles, Octave, valent mieux que de mauvais coups.
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