Jules César by William. Spurious and doubtful works Shakespeare


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Page 22


Toujours � Rome.--Une autre partie de la m�me rue, devant la maison de
Brutus.

_Entrent_ PORCIA ET LUCIUS.

PORCIA.--Je t'en prie, mon gar�on, cours au s�nat. Ne t'arr�te point �
me r�pondre, mais pars sur-le-champ. Pourquoi restes-tu l�?

LUCIUS.--Pour savoir quel est mon message, madame.

PORCIA.--Je voudrais que tu fusses d�j� arriv� au s�nat, et revenu avant
que j'eusse pu te dire ce que tu as � faire.--O constance! tiens-toi
ferme � mes c�t�s; place une �norme montagne entre mon coeur et ma
langue: j'ai l'�me d'un homme, mais je n'ai que la force d'une femme.
Qu'il est difficile aux femmes de se soumettre � la prudence!--Quoi! te
voil� encore!

LUCIUS.--Que faut-il que je fasse, madame? Courir au Capitole, et pas
autre chose? Puis revenir aupr�s de vous, et pas autre chose?

PORCIA.--Oui, mon gar�on, viens me redire si ton ma�tre a l'air bien
portant, car il est sorti malade; et remarque bien ce que fait C�sar,
quels sont les suppliants qui se pressent autour de lui.--�coute, mon
gar�on!... quel bruit est-ce l�?

LUCIUS.--Je n'entends rien, madame.

PORCIA.--Je t'en prie, �coute bien. J'ai entendu un bruit tumultueux,
comme de gens qui se battent; le vent l'apporte du Capitole.

LUCIUS.--En v�rit�, madame, je n'entends rien.

(Entre le devin.)

PORCIA.--Approche, mon ami: de quel c�t� viens-tu?

LE DEVIN.--De ma maison, ma bonne dame.

PORCIA.--Quelle heure est-il?

LE DEVIN.--Environ la neuvi�me heure, madame.

PORCIA.--C�sar est-il d�j� rendu au Capitole?

LE DEVIN.--Madame, pas encore. Je vais prendre ma place pour le voir,
quand il passera pour s'y rendre.

PORCIA.--Tu as quelque supplique � pr�senter � C�sar, n'est-ce pas?

LE DEVIN.--J'en ai une, madame. S'il pla�t � C�sar de vouloir assez de
bien � C�sar pour m'�couter, je le conjurerai de se traiter lui-m�me en
ami.

PORCIA.--Quoi! as-tu appris qu'on voul�t lui faire quelque mal?

LE DEVIN.--Aucun dont j'aie la certitude, beaucoup dont je crains la
possibilit�. Bonjour, madame. La rue est �troite ici. Cette foule de
s�nateurs, de pr�teurs, de suppliants de la classe commune, qui se
presse sur les pas de C�sar, pourrait s'amasser au point qu'un homme
faible comme moi en serait presque �touff�. Je veux gagner un endroit
moins obstru�, et l� parler au grand C�sar au moment de son passage.

(Il sort.)

PORCIA.--Il faut que je rentre. Oh que je souffre! quelle faible chose
que le coeur d'une femme! O Brutus, que les dieux te secondent dans ton
entreprise!--S�rement ce gar�on m'aura entendue!--Brutus demande une
faveur que C�sar n'accordera pas.--Oh! je me sens d�faillir. Cours,
Lucius; va, parle de moi � mon mari. Dis-lui que je suis joyeuse; puis
reviens ici et me rapporte ce qu'il t'aura dit.

FIN DU DEUXI�ME ACTE.




ACTE TROISI�ME


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Books | Photos | Paul Mutton | Sun 21st Dec 2025, 13:34