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Page 5
Les deux enfants se promirent une amiti� �ternelle.
Louiset, n'�tant plus puni, prit go�t � l'�tude, et ne tarda pas �
devenir un bon �colier comme son camarade Jeannot.
LE PETIT MALADE.
[Illustration: Il la trouvait toujours pr�te � lui donner ce qu'il
demandait.]
Auguste �tait fort malade, et sa m�re veillait aupr�s de son petit lit.
A quelque heure du jour et de la nuit que l'enfant se r�veill�t, il la
trouvait toujours pr�te � lui donner ce qu'il demandait.
Quand il fut remis un peu de sa maladie, il s'�tonna que sa m�re e�t pu
r�sister � tant de fatigues.
�Mon ami, lui dit-elle, Dieu soutient la m�re qui soigne son enfant.�
LE COLIN-MAILLARD
[Illustration: On se mit � jouer au colin-maillard.]
Les enfants de M. Raynouard invit�rent un de leurs camarades � venir
passer la journ�e avec eux. Apr�s avoir essay� de tous les jeux, on se
mit � jouer au colin-maillard. Quand ce fut le tour du camarade d'avoir
les yeux band�s, les enfants s'entendirent pour quitter l'endroit o� il
�tait, et le laiss�rent tout seul, cherchant dans tous les coins sans
trouver personne.
M. Raynouard, �tant entr�, vit le pauvre gar�on d�laiss�; il lui �ta son
bandeau, et l'emmena voir une m�nagerie fort belle qui venait d'arriver
dans la ville. Les enfants se trouv�rent bien punis de leur malice quand
ils revinrent pour se moquer de leur camarade.
LA LIBERT�.
�Maman, si, comme vous, j'avais la libert� de faire tout ce qui me
pla�t, je resterais au lit, le matin, au lieu de me lever, comme vous le
faites, d�s que le jour para�t. Vous n'aimez donc pas � dormir?
--Si vraiment, mon enfant, et bien souvent j'ai grand besoin de sommeil
encore quand je me l�ve.
--Alors, petite m�re, pourquoi vous levez-vous, puisque vous �tes libre
de rester au lit?
--Ma fille, la journ�e est � peine suffisante pour me permettre de
remplir tous mes devoirs; et si le matin je me levais tard, beaucoup de
choses seraient en souffrance; je ferais donc mal en restant au lit: et
l'on n'a jamais la libert� de mal faire.�
LE PETIT AGNEAU.
Julie �tait une petite fille tr�s-pauvre qui demandait l'aum�ne avec sa
grand'm�re aveugle; elles demeuraient toutes les deux dans une vieille
�table qu'on leur louait dix francs par an.
Un jour que Julie �tait all�e au bois ramasser des branches mortes, pour
faire un peu de feu � sa pauvre grand'm�re, elle trouva un joli petit
agneau abandonn� qui la suivit jusque chez elle. Quand elle eut d�pos�
son bois dans un coin de leur chambre, elle mena l'agneau de porte en
porte pour que ceux qui l'avaient perdu pussent le reconna�tre: mais,
comme il n'appartenait � personne dans le village et qu'on ne savait pas
d'o� il venait, Julie le garda.
D�s le matin, elle allait lui cueillir un peu d'herbe le long des
buissons, avant que sa grand'm�re f�t lev�e. Puis elle menait l'agneau
par les chemins, en allant chercher son pain dans la campagne, et le
soir elle lui en donnait toujours un peu. Et pourtant la pauvre petite
en avait souvent bien juste pour son souper; mais, quand elle avait
partag� avec son cher agneau, elle oubliait qu'elle e�t encore faim.
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