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Page 4
[Illustration: Maman, je regarde mon serin donner la becqu�e � ses
petits.]
--Ma fille, ton serin donne � tous �galement, parce qu'une m�re aime
�galement ses enfants et n'en favorise aucun aux d�pens des autres,
cette m�re f�t-elle un oiseau.�
LE FEU.
�Ana�s, ne touche donc pas ainsi au feu.
--Pourquoi donc, maman?
--Parce que tu pourrais bien faire sauter un charbon sur ta robe, ce qui
est fort dangereux.
--Mais, maman, vous n'en faites pas sauter, vous!
--C'est que j'ai l'habitude d'arranger le feu.
--Mais, maman, je suis fort adroite, je vous assure.
--Eh bien, ma fille, puisque tu raisonnes ainsi, je te d�fends
positivement de toucher au feu.�
Sa m�re n'eut pas plut�t quitt� la chambre qu'Ana�s voulut refaire le
feu, et une b�che roula sur sa robe qui s'enflamma. L'enfant poussa des
cris aigus, et l'on vint � son secours: pas assez t�t cependant pour la
pr�server de toute br�lure. Elle eut une joue fort endommag�e, et chaque
fois qu'elle se regardait dans un miroir, cette br�lure lui rappelait
qu'une petite fille doit toujours suivre les avis de sa m�re.
LA PRI�RE.
Priez avec attention, mes petits amis. Remerciez Dieu qui vous a donn�
une m�re pour le remplacer aupr�s de vous, qui avez si grand besoin
d'�tre prot�g�s. Il vous a aussi donn� un p�re pour vous procurer tout
ce qui est n�cessaire � la vie; puis des belles fleurs pour vous r�jouir
les yeux et un beau soleil qui leur donne le parfum. N'oubliez jamais
que Dieu b�nit le petit enfant qui fait bien sa pri�re.
LA PETITE MAMAN.
La femme d'un pauvre jardinier nourrissait deux enfants jumeaux et
se d�solait de ne pouvoir plus aider � son mari dans ses travaux de
jardinage; car leur famille �tait nombreuse et ils avaient bien de la
peine � la nourrir. La petite Manette, sa fille a�n�e, qui n'avait que
dix ans, lui dit un jour:
�Maman, allez donc travailler avec mon p�re; laissez-moi les petits;
j'en aurai grand soin, et je vous les porterai quand ils auront faim.�
En effet, Manette ne quitta plus ses petits fr�res; elle les ber�ait
pour les endormir, ou bien elle les promenait l'un apr�s l'autre, enfin,
elle leur faisait boire du lait sucr� pour ne pas d�ranger sa m�re trop
souvent. La pauvre femme, en voyant ses jumeaux si bien soign�s, dit �
sa fille:
�Manette, mon enfant le bon Dieu te b�nira, parce que tu es une bonne
petite maman pour tes petits fr�res.�
LE SECOURS MUTUEL.
En sortant de classe, un grand �colier brutal donna � un �colier petit
et faible, nomm� Jeannot, un vigoureux coup de poing dans le dos, et
l'envoya tomber � quelques pas. Un autre �colier tout aussi fort que
le premier battit l'agresseur � son tour, tant il �tait r�volt� de sa
brutalit�. Il s'en alla relever Jeannot, qui �tanchait le sang coulant
d'une blessure qu'il s'�tait faite au front en tombant, et il le
reconduisit chez son p�re.
Jeannot con�ut une grande amiti� pour son camarade Louiset qui avait
pris sa d�fense. Louiset ne savait jamais bien ses le�ons, et il �tait
souvent puni. Jeannot, dou� d'une heureuse m�moire, et qui apprenait
promptement tout ce qu'il voulait, imagina de faire r�citer tout haut,
phrase par phrase, les le�ons � Louiset, jusqu'� ce qu'il les s�t; et il
ne se lassa jamais de rendre ce service � son camarade.
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