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 Page 3
 
Mme Moreau alla droit � l'alc�ve d'o� partait le bruit; elle d�couvrit
 
Gaston qui s'�tait cach� pour faire peur � sa petite soeur.
 
 
�Gaston, ce que vous faites l� est tr�s-mal!
 
 
--Maman, r�pondit le petit gar�on un peu confus, c'�tait pour m'amuser.
 
 
--Monsieur, il n'y a que les mauvais coeurs qui s'amusent de ce qui
 
tourmente les autres. Vous voyiez votre soeur tr�s-effray�e, et vous
 
avez continu� ce jeu cruel!
 
 
--Pourquoi est-elle assez sotte pour croire qu'il y ait un loup dans
 
l'alc�ve?
 
 
--Jenny n'est point sotte, monsieur; seulement c'est une enfant qui
 
ne peut encore raisonner; et, comme je ne veux pas aupr�s de moi d'un
 
gar�on qui met son plaisir dans le chagrin de sa soeur, vous passerez
 
demain votre cong� tout seul dans votre chambre.�
 
 
 
 
CONTENTE DE PEU.
 
 
�Mon Dieu, grand'm�re, que nous te plaignons d'�tre si mal log�e! Tu
 
n'as ni persiennes, ni rideaux � ta fen�tre, et tes murs sont tout nus.
 
On ne trouve seulement pas chez toi un fauteuil pour s'asseoir; que tu
 
dois donc te trouver malheureuse!
 
 
[Illustration: Quand je travaille � l'ombre, devant ma porte.]
 
 
--Mais pas du tout, mes petits enfants. Quand je travaille � l'ombre,
 
devant ma porte, en face de cette belle pi�ce de bl� que voil�,
 
descendant jusqu'� la verte prairie; quand je regarde les vignes qui, de
 
l'autre c�t� de l'eau, vont en montant jusqu'au grand bois, je me trouve
 
bien plus heureuse que si j'�tais dans vos belles chambres, qu'il faut
 
toujours tenir ferm�es afin que l'air n'alt�re pas la couleur des
 
meubles. Au lieu qu'ici je vois le ciel bleu, et le beau soleil du bon
 
Dieu qui r�jouit tout autour de moi. �a me fait penser plus souvent �
 
lui, et je me sens toute contente.�
 
 
 
 
LE CONSEIL.
 
 
Si tu veux �tre aim� de tout le monde, mon fils, ne r�p�te jamais rien
 
de ce que tu entends dire, et ne parle pas de ce que tu vois faire �
 
chacun. On fuit l'enfant qui rapporte les choses qu'il a entendues, et
 
l'on se tait aussit�t qu'on le voit para�tre; ses parents m�me s'en
 
m�fient, et il est d�laiss� par tous.
 
 
 
 
L'OB�ISSANCE.
 
 
La nourrice d'Aline lui avait promis de l'emmener manger du raisin � sa
 
vigne; mais la m�re dit qu'il n'�tait pas raisonnable de sortir par la
 
grande chaleur. Aline avait si grande envie d'aller avec sa nourrice,
 
qu'elle se mit plusieurs fois en route pour la vigne; mais elle s'arr�ta
 
toujours au d�tour du chemin, et revint sur ses pas.
 
 
A d�ner, sa m�re lui dit:
 
 
�Ma fille, tu as l'air bien satisfait: que t'est-il donc arriv�
 
d'heureux?
 
 
--Maman, je vous ai ob�i, quoiqu'il m'en ait co�t� beaucoup, et je suis
 
bien plus satisfaite que si j'�tais all�e � la vigne de ma nourrice.
 
 
--C'est que, mon enfant, la satisfaction de la conscience est la
 
premi�re de toutes les satisfactions.�
 
 
 
 
LE SERIN.
 
 
�Tu sembles bien occup�e, Emma, et pourtant tu n'apprends pas ta le�on.
 
Dis-moi un peu ce qui se passe dans ta t�te?
 
 
--Maman, je regarde mon serin donner la becqu�e � ses petits.
 
Voyez-les ouvrir le bec, tous � la fois! Croyez-vous qu'il les app�te
 
r�guli�rement les uns apr�s les autres, ou bien laisse-t-il prendre la
 
p�ture plus souvent � ce petit glouton qui se met toujours devant ses
 
fr�res?
 
 
         
        
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