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Page 45
� la fin, je me d�terminai � lui demander de devenir ma femme;
j'�tais �nerv� et fatigu� des incessantes pr�cautions qu'elle
m'imposait pour faire un myst�re de mes visites, des quelques
lettres que je lui envoyais.
Je lui �crivis � la librairie pour lui demander si elle pourrait
me recevoir le lundi suivant � six heures.
Elle me r�pondit oui, et je fus transport� de plaisir jusqu'au
septi�me ciel.
J'�tais follement �pris d'elle, en d�pit du myst�re � ce que je
croyais alors, mais en fait � cause m�me du myst�re, je le vois �
pr�sent.
Non, ce n'�tait pas la femme que j'aimais en elle.
Ce myst�re me troublait, me faisait perdre la t�te.
Pourquoi le hasard me fit-il d�couvrir la piste?
- Alors vous l'avez trouv�, m'�criai-je?
- Je le crains, r�pondit-il. Vous en jugerez par vous-m�me.
Le lundi venu, je d�jeunai avec mon oncle, et vers quatre heures
je me trouvai dans Marylebone-Road.
Comme vous le savez, mon oncle demeure � Regent's-Park.
Je voulais aller � Piccadilly et je pris le plus court chemin en
passant par un tas de petites rues d'aspect mis�rable.
Soudain je vis devant moi lady Alroy, cach�e sous un voile �pais
et marchant tr�s vite.
Quand elle fut arriv�e � la derni�re maison de la rue, elle monta
les marches, tira de sa poche un passe-partout et entra.
- Le voil� le myst�re, me dis-je en avan�ant rapidement pour
inspecter la maison.
Sur le seuil �tait son mouchoir qu'elle avait laiss� tomber, je le
ramassai et le mis dans ma poche.
Alors je me mis � r�fl�chir sur ce que je devais faire. J'arrivai
� cette conclusion que je n'avais pas le droit de l'espionner et
je me rendis en voiture � mon club.
� six heures, je me pr�sentai chez elle.
Je la trouvai �tendue sur un sofa, en toilette de th�, c'est-�-
dire en robe d'une �toffe d'argent, relev�e � l'aide d'agrafes de
ces �tranges pierres de lune qu'elle portait toujours.
Elle parut tout � fait charmeuse.
- Je suis si contente de vous voir, dit-elle. Je ne suis pas
sortie de la journ�e.
Je la regardai tout �bahi, et tirant de ma poche le mouchoir, je
le lui tendis.
- Vous l'avez laiss� tomber dans Cummor Street, cet apr�s-midi,
lady Alroy, lui dis-je d'un ton tr�s calme.
Elle me jeta un coup d'oeil d'�pouvante, mais ne fit aucun
mouvement pour prendre le mouchoir.
- Que faisiez-vous l�? demandai-je.
- Quel droit avez vous de m'interroger? r�pondit-elle.
- Le droit d'un homme qui vous aime, r�pliquai-je. Je suis venu
ici pour vous demander de devenir ma femme.
Elle se cacha la figure dans ses mains, et fondit en un d�luge de
larmes.
- Il faut que vous me r�pondiez? lui dis-je.
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