Main
- books.jibble.org
My Books
- IRC Hacks
Misc. Articles
- Meaning of Jibble
- M4 Su Doku
- Computer Scrapbooking
- Setting up Java
- Bootable Java
- Cookies in Java
- Dynamic Graphs
- Social Shakespeare
External Links
- Paul Mutton
- Jibble Photo Gallery
- Jibble Forums
- Google Landmarks
- Jibble Shop
- Free Books
- Intershot Ltd
|
books.jibble.org
Previous Page
| Next Page
Page 5
[Note 21: _V._ Modern Geography, in-4� London 1807, t. II, p. 2; et
t. III, p. 820 et 833.]
[Note 22: L. III, �3.]
[Note 23: _H�rodote_, l. II, n� 104.]
[Note 24: _V._ Nouveau Voyage dans la haute et basse Egypte, par
_Browne_, t. I, c. XII; et _Walkenaer_, dans les Archives litt�raires,
etc.]
Tout concourt donc � fortifier le syst�me de Volney, qui voit dans les
Coptes les repr�sentans des Egyptiens. Ils ont un ton de peau jaun�tre
et fumeux, le visage bouffi, l'oeil gonfl�, le nez �cras�, la
l�vre grosse, en un mot la figure mul�tre[25]. Fond� sur les m�mes
observations, Ledyard croit � l'identit� des N�gres et des Coptes[26].
Le m�decin Frank, qui �toit de l'exp�dition d'Egypte, appuie cette
opinion par le rapprochement des usages, tels que la circoncision et
l'excision pratiqu�es chez les Coptes et chez les N�gres[27]; usages
qui, au rapport de Ludolphe, se sont conserv�s chez les �thiopiens[28].
[Note 25: _V_. Voyages en Syrie et en �gypte, par _Volney_, nouvelle
�dit., t. I, p. 10 et suiv.]
[Note 26: V. _Ledyard_, t. I, p. 24.]
[Note 27: _V_. M�moire sur le commerce des N�gres au Caire, par
_Louis Franck_, in-8�, Paris 1802.]
[Note 28: _V_. Jobi Ludolf, etc., _Historia �thiopica, in-fol_.,
1681, _Francofurti ad Mocnum_, l. III, c. 1.]
Blumenbach a remarqu� dans des cr�nes de momies ce qui caract�rise la
race n�gre. Cuvier n'y trouve pas cette conformit� de structure. Ces
deux t�moignages imposans, mais en apparence contradictoires, se
concilient en admettant, comme Blumenbach, trois vari�t�s �gyptiennes,
dont une rappelle la figure des Indous, une autre celle des N�gres, une
troisi�me propre au climat de l'�gypte, d�pend des influences locales:
les deux premi�res s'y confondent par le laps de temps[29]; la seconde,
qui est celle du N�gre, se reproduit, dit Blumenbach, dans la figure du
sphinx. Ici Browne vient encore s'inscrire en faux. Il pr�tend que la
statue du sphinx est tellement d�grad�e, qu'il est impossible d'assigner
son v�ritable caract�re[30]; et Meiners doute si les figures du sphinx
repr�sentent des h�ros ou des g�nies mal-faisans. Ce sentiment est
combattu par l'inspection des sphinx dessin�s dans Caylus, Norden,
Niehbur et Cassas, examin�s sur les lieux par les trois derniers, et
depuis par Volney et Olivier[31]. Ils lui trouvent la figure
�thiopienne; d'o� Volney conclut qu'� la race noire, aujourd'hui
esclave, nous devons nos arts, nos sciences, et jusqu'� l'art de la
parole[32].
[Note 29: V. _De Generis humani varietate nativa_, _in-8�_,
_Gottingue 1794_.]
[Note 30: _Browne_, ibid.]
[Note 31: _V_. Voyage dans l'Empire ottoman, l'Egypte, la Perse,
etc., par _Olivier_, 3. vol. in-4�, Paris 1804-7, t. II, p. 83 et suiv.]
[Note 32: _Volney_, ibid.]
Gr�gory, dans ses Essais historiques et moraux, nous reporte aux si�cles
antiques pour montrer pareillement dans les N�gres nos ma�tres en
sciences; car ces �gyptiens, chez lesquels Pythagore, et d'autres Grecs,
alloient puiser la philosophie, n'�toient, selon plusieurs �crivains,
que des N�gres, dont les traits natifs furent d�compos�s et modifi�s par
le m�lange successif des Grecs, des Romains et des Sarrasins. D�t-on
prouver que les sciences sont venues, de l'Inde en �gypte, en seroit-il
moins vrai qu'elles ont travers� ce dernier pays pour arriver en Europe?
Meiners se retranche � soutenir que l'on doit peu aux �gyptiens; et un
homme de lettres � Caen, a publi� une dissertation pour d�velopper
cette th�se [33]. D�j� elle avoit eu pour d�fenseur Edouard Long, auteur
anonyme de l'histoire de la _Jama�que_, qui, en accordant aux N�gres un
caract�re tr�s analogue � celui des anciens �gyptiens, charge ceux-ci
de mauvaises qualit�s, leur refuse le g�nie, le go�t; leur dispute les
talens pour la musique, la peinture, l'�loquence, la po�sie; il leur
accorde seulement la m�diocrit� en architecture [34]. Il auroit pu
ajouter que cette m�diocrit� se manifeste dans leurs pyramides, qu'un
simple ma�on e�t pu construire, si la vie d'un individu �toit assez
longue. Mais sans vouloir placer l'�gypte au terme le plus �lev� des
connoissances humaines, toute l'antiquit� d�pose en faveur de ceux
qui l'envisagent comme une �cole c�l�bre, � laquelle s'instruisirent
beaucoup de savans v�n�r�s de la Gr�ce.
Previous Page
| Next Page
|
|