De la littérature des nègres, ou Recherches sur leurs facultés intellectuelles, leurs qualités m


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Page 17

[Note 106: _V._ Voyage � la Louisiane et sur le continent de
l'Am�rique, par _B.D._, in-8�, Paris 1802, p. 147 et 191.]

[Note 107: _V._ Examen, etc. par _V.D.C._, ancien avocat colon de
Saint-Domingue, 2 vol. in-8�, Paris 1802.]

[Note 108: Des colonies et de la traite des N�gres, par _Belu_,
in-8�, Paris, an 9.]

[Note 109: In-8�, Paris 1803.]

[Note 110: _V._ p. 22.]

[Note 111: Egaremens du n�grophilisme, p. 110.]

[Note 112: _Ibid.,_ p. 102.]

Les esclaves sont presqu'enti�rement livr�s � la discr�tion des ma�tres.
Les loix ont fait tout pour ceux-ci, tout contre ceux-l� qui, frapp�s de
l'incapacit� l�gale, ne peuvent pas m�me �tre admis en t�moignage contre
les Blancs. Si un N�gre tente de fuir, le code noir de la Jama�que
laisse au tribunal la facult� de le condamner � mort[113].

[Note 113: V. _Long_ t. II, p. 489.]

Depuis quelques ann�es, des r�glemens moins f�roces substitu�s dans le
code de cette �le, prouvent par l� m�me combien les anciens �taient
horribles; et cependant les nouveaux, qui sont encore un attentat contre
la justice, sont-ils ex�cut�s? Dallas, qui les cite, confesse que dans
la pratique il reste � faire beaucoup d'am�liorations[114]. Cet aveu
laisse � douter si ces d�terminations r�centes sont autre chose qu'une
d�rision l�gislative pour fermer la bouche aux r�clamations des
philanthropes; car les Blancs font toujours cause commune contre tout
ce qui n'est pas de leur couleur. D'ailleurs la cupidit� trouvera mille
moyens d'�luder la loi. Il en est de m�me aux �tats-Unis, qui, malgr� la
prohibition de la traite; des marchands n�griers vont charger � la c�te
d'Afrique des cargaisons de Noire qu'ils vendent dans les colonies
espagnoles. Ils viendroient m�me ou rel�cher, ou vendre dans les ports
de l'_Union,_ s'ils ne redoutaient la vigilance inflexible de ces
estimables Quakers, toujours pr�ts � d�noncer aux magistrats des
infractions attentatoires � la loi et aux principes de la nature.

[Note 114: V. _Dallas,_ t. II, p. 416.]

Aux Barbades, comme � Surinam, celui qui volontairement et par cruaut�,
tue un esclave, s'acquitte en payant 15 liv. sterl. au tr�sor public
[115]. Dans la Caroline du sud l'amende est plus forte, elle est de 50
liv.; mais un journal am�ricain nous apprend que ce crime y est
absolument impuni, puisque l'amende n'est jamais pay�e[116].

[Note 115: _V._ Remarks on the slave trade, in-4�, 1788, p. 125.]

[Note 116: _V._ The Litterary magasine and american register, in-8�,
Philadelphie 1803, p. 36.]

Si l'existence des esclaves est � peu pr�s sans garantie, leur pudeur
est livr�e sans r�serve � tous les attentats de la brutale lubricit�.
John Newton, qui, apr�s avoir �t� employ� neuf ans � la traite, est
devenu ministre anglican, fait frissonner les �mes honn�tes, en
d�plorant les outrages faits aux N�gresses, �quoique souvent on admire
en elles des traits de modestie et de d�licatesse dont une Anglaise
vertueuse pourroit s'honorer[117]�.

[Note 117: _V._ Thoughts upon slavery, p. 20 et suiv.]

Tandis que dans les colonies fran�aises, anglaises et hollandaises, la
loi ou l'opinion repoussoit les mariages mixtes � tel point, que les
blancs qui en contractoient �toient r�put�s _m�salli�s_, les Portugais
et les Espagnols formoient une exception honorable; et dans leurs
colonies, le mariage catholique affranchit. Il n'est pas surprenant que
Barr�-Saint-Venant se r�crie contre cette disposition[118] religieuse,
puisqu'il ose censurer le d�cret � jamais c�l�bre par lequel Constantin
facilita les affranchissemens[119]. Qu'est-il r�sult� des lois
prohibitives, surtout en ce qui concerne les mariages? Le libertinage
a �lud� la loi ou franchi le pr�jug�: c'est ce qui arrivera toutes les
fois que les hommes voudront contrarier la nature.

[Note 118: _Barr�-Saint-Venant,_ p. 92.]

[Note 119: _Ibid.,_ p, 120 et 121.]

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Books | Photos | Paul Mutton | Wed 30th Apr 2025, 5:03