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Page 14
ACTE DEUXI�ME
SC�NE I
Ath�nes.--Appartement dans la maison d'un s�nateur.
_Entre un_ S�NATEUR _avec des papiers � la main._
LE S�NATEUR.--Et derni�rement cinq mille � Varron; il en doit neuf
mille � Isidore, ce qui, joint � ce qu'il me devait auparavant, fait
vingt-cinq mille.--Quoi! toujours cette rage de d�penser? Cela ne peut
pas durer; cela ne durera pas.--Si j'ai besoin d'argent, je n'ai qu'�
voler le chien d'un mendiant, et en faire pr�sent � Timon: le chien me
battra monnaie.--Si je veux vendre mon cheval, et du prix en acheter
vingt autres meilleurs que lui, je n'ai qu'� donner � Timon, je ne
lui demande rien. Je le lui donne; aussit�t mon cheval me produit des
chevaux superbes.--Point de portier chez lui; mais un homme qui sourit �
tout le monde, et invite tous ceux qui passent. Cela ne peut durer; il
n'y a pas de raison pour croire sa fortune solide. Caphis, hol�! Caphis.
(Entre Caphis.)
CAPHIS.--Me voil�, seigneur; que d�sirez-vous de moi?
LE S�NATEUR.--Mettez votre manteau, et courez chez le seigneur Timon:
demandez lui avec importunit� mon argent, qu'un l�ger refus ne vous
arr�te pas; n'allez pas vous laisser fermer la bouche par un: �Faites
mes compliments � votre ma�tre,� le bonnet tournant ainsi dans la main
droite. Dites-lui que mes besoins crient apr�s moi, et que c'est � mon
tour � me servir de ce qui m'appartient. Tous les jours de d�lais et de
gr�ce sont pass�s; et par trop de confiance � ses vaines promesses, j'ai
alt�r� mon cr�dit. J'aime et j'honore Timon; mais je ne dois pas me
rompre les reins pour lui gu�rir le doigt; mes besoins sont pressants;
il faut que je sois satisfait imm�diatement sans �tre berc� par des
paroles. Partez; prenez un air des plus importuns, un visage de
demandeur, car je crains bien que le seigneur Timon, qui maintenant
brille comme un ph�nix, ne soit bient�t plus qu'une mouette plum�e,
quand chaque plume sera rendue � l'aile � laquelle elle appartient.
CAPHIS.--J'y vais, seigneur.
LE S�NATEUR.--�J'y vais, seigneur?�--Portez donc les billets, et
prenez-en les dates en compte.
CAPHIS.--Oui, seigneur.
LE S�NATEUR.--Allez.
SC�NE II
Un appartement de la maison de Timon.
_Entre_ FLAVIUS _tenant plusieurs billets � la main_.
FLAVIUS.--Point de soin, pas un temps d'arr�t! Si insens� dans ses
d�penses, qu'il ne veut pas savoir comment les continuer ni arr�ter le
torrent de ses extravagances! Ne se demandant jamais comment l'argent
sort de ses mains; ne se pr�occupant pas davantage du temps que cela
durera. Jamais homme ne fut aussi fou et aussi bon! Que faire?--Il ne
voudra rien �couter qu'il ne sente le mal.--Il faut que je sois franc
avec lui � son retour de la chasse. Fi donc! fi donc! fi donc!
(Entrent Caphis et des serviteurs d'Isidore et de Varron[7]).
[Note 7: Les valets se donnent entre eux le nom de leurs ma�tres.]
CAPHIS.--Salut, Varron. Quoi, vous venez chercher de l'argent?
LE SERVITEUR DE VARRON.--N'est-ce pas aussi ce qui vous am�ne?
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