Voyages abracadabrants du gros Philéas by Olga de Pitray


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Page 71

PHIL�AS, _vivement_.--N'importe! difficile ou non, il faut nous mettre �
sa recherche. Courez � la police, cousin. Polyph�me et moi nous allons
aller aux informations.

Sans perdre une minute, chacun s'�lan�a de c�t� et d'autre. Au moment o�
Phil�as ouvrait la porte de l'h�tel, l'h�te vint � lui.

--Monsieur a-t-il vu Sam? demanda-t-il. Je le cherche depuis une
demi-heure.

PHIL�AS, _effar�_.--J'ai bien autre chose � faire qu'� m'occuper de
votre bouledogue, mon cher!

NARCISSE, _tristement_.--Il est perdu auchi, allez! il est avec le
pauvre Chagababa...

POLYPH�ME, _se retournant_.--Que voulez-vous dire, Narcisse?

NARCISSE.--Je dis, Monchieur, que Cham, qui a pris Chagababa en amiti�,
�tait l� quand l'Anglais l'a vol�. Comme il �tait mugel� (parche qu'il
venait de rentrer de cha promenade avec l'h�te), il n'a pas pu d�fendre
chon ami, mais la brave b�te ch'est �lanch�e � cha chuite et bien ch�r,
elle ne l'a pas quitt�!

POLYPH�ME, _avec joie_.--C'est parfait. Alerte, Narcisse! ayez l'oeil au
guet, avertissez-nous lorsque le chien reviendra; nous ne tarderons pas,
gr�ce � lui, � retrouver Sagababa.

Au bout d'une heure, pass�e par Phil�as � tr�pigner d'impatience, on
vit le bouledogue revenir lentement. Il avait du sang sur ses poils et
semblait souffrir.

On s'empressa autour de lui et l'on s'aper�ut qu'il �tait bless�. Il
avait re�u un coup de couteau qui n'avait pas p�n�tr� profond�ment,
gr�ce � son �paisse fourrure. On le pansa et Sam l�chait la main de
Crakmort qui, venant de rentrer, lui rendait ce service, tout en
attachant sur lui son oeil doux et intelligent.

--Tout va bien! dit le Marseillais en soignant Sam; la police va venir,
nous allons avoir trois hommes � notre disposition dans une heure.

--Nous n'en aurons peut-�tre pas besoin, remarqua Polyph�me. Regardez ce
que rapporte Sam. Il a r�ussi � se d�barrasser � demi de sa museli�re,
le brave chien, et il a voulu lutter contre l'Anglais, car il tient dans
sa gueule un pan du manteau qui emprisonnait Sagababa.

En ce moment un drochki[26] passait devant l'h�tel; il s'arr�ta devant la
porte ouverte et le cocher s'�cria dans sa langue:

--Tiens! voil� le chien qui a si furieusement attaqu� la personne que je
conduisais tout � l'heure...

[Note 26: Fiacre russe.]

--Que voulez-vous dire? demanda vivement l'h�te en s'approchant de
l'Isvochnik[27].

[Note 27: Cocher.]

Le cocher lui r�pondit qu'il avait amen� devant l'h�tel un homme qui en
�tait ressorti peu de temps apr�s, portant un gros paquet dans ses bras.
Il �tait suivi d'un chien...

--Et c'�tait celui-l�, affirma l'Isvochnik. Quoique musel�, il sautait
apr�s l'inconnu et semblait vouloir l'attaquer... Celui-ci �tait
rapidement mont� en voiture et s'�tait fait reconduire � son logis,
suivi par le chien qui voulait toujours lutter avec l'homme; ce dernier
l'avait frapp� et �tait entr� chez lui.

Les jeunes gens coururent � l'adresse qui leur fut indiqu�e. Ils
entr�rent dans la maison, pr�c�d�s par Sam qui s'�tait anim� et qui
aboyait avec force.

Arriv� devant une porte, Sam gratta le bois avec fureur!

--Sagababa, es-tu l�? cria Saindoux.

--A moi, Sam! � moi, ma�tre! g�mit le n�grillon prisonnier. M�chant
homme avait vol� moi; enferm� moi et �tre parti... Lui dire qu'il va
chercher un autre ma�tre � pauvre Sagababa! Moi vouloir pas; moi �tre �
ma�tre Saindoux!

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Books | Photos | Paul Mutton | Thu 25th Dec 2025, 7:07