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Page 28
SAGABABA.--Apr�s, lionne arrive: ma�tre � moi faire: �Xi... xi...� et
lance dans gueule...
POLYPH�ME, _intrigu�_.--Encore la cage?
SAGABABA.--Grosse bouteille sentant fort, fort!
POLYPH�ME, _�tonn�_.--Qu'est-ce que c'�tait, Phil�as?
PHIL�AS.--Mon alcali volatil, parbleu! je n'avais pas d'autre arme.
POLYPH�ME, _�clatant de rire_.--D�licieux! continue, petit.
SAGABABA.--Lionne danser, avaler alcali, m�cher verre et faire �couic!�
comme lion, voil�.
POLYPH�ME.--Mais c'est magnifique, �a, Saindoux, vous valez votre pesant
d'or, mon ami! Voil� une mani�re tout � fait � part de tuer les lions!
G�rard n'y avait pas encore pens�.
PHIL�AS.--Pour du m�rite j'en ai, mais je vous avoue, mon bon Tueur,
que je suis impatient d'organiser avec vous le transport de mes lions �
Blidah. Faisons �a vite! il me tarde d'envoyer leurs d�pouilles � M. le
Vicomte.
On partit promptement avec des mulets qui devaient porter les corps des
b�tes f�roces; une multitude d'Arabes escortaient Polyph�me et Phil�as,
se faisant raconter par ce dernier ce qui venait d'arriver; Saindoux
rayonnait! ses grosses joues se gonflaient avec bonheur, sa d�marche
�tait majestueuse et cet air de dignit� ravissait Polyph�me.
Quand on arriva pr�s des fauves morts, les coups de fusils �clat�rent;
des centaines de voix faisaient l'�loge de Phil�as. On mesura le lion
avant de le hisser p�niblement sur deux mulets. Il �tait grand comme un
poulain; ses dents �taient plus longues que le doigt le plus grand de
Phil�as, et sa t�te �norme �tait si lourde qu'un homme ne pouvait la
soulever; un collier de cheval �tait trop �troit pour son poitrail.
C'�tait une magnifique b�te. La lionne �tait grosse � proportion.
[Illustration 26.png]
On chargea chaque b�te f�roce sur deux mulets attach�s c�te � c�te et le
retour � Blidah s'organisa au milieu des vivats et des coups de feu.
CHAPITRE XI
�MA�TRE A MOI!�
Le lendemain, Phil�as, en sortant de sa chambre, tr�bucha sur un corps
noir �tendu en travers de sa porte. Il examina ce que c'�tait, secoua le
dormeur et reconnut Sagababa.
--Oui, c'est pauvre n�grillon, ma�tre � moi, dit Sagababa en se frottant
les yeux; moi attendais tes ordres.
--Joliment! observa Phil�as avec humeur; tu te fourres comme un paquet
sur mon seuil pour me faire d�gringoler; c'est b�te comme tout, �a!
SAGABABA.--Mais, ma�tre � moi...
PHIL�AS, _impatient�_.--Il n'y a pas de �ma�tre � moi� qui tienne; va
te promener et laisse-moi tranquille! Je n'ai besoin de personne � mon
service; je ne veux d�cid�ment pas de domestique, entends-tu?
SAGABABA, _se rebiffant_.--Moi, pas domestique! moi, esclave de ma�tre �
moi.
PHIL�AS, _agac�_.--Prelotte! qu'il est ent�t�! Ah! voil� Polyph�me. Cher
ami, aidez-moi donc � me d�barrasser de ce n�grillon; il m'a accompagn�
hier, par hasard, dans mon exp�dition et voil� qu'il ne veut plus me
quitter.
POLYPH�ME, _gravement._--�a ne m'�tonne pas, Saindoux; vous fascinez, en
homme sup�rieur que vous �tes...
PHIL�AS.--Tueur...
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