Main
- books.jibble.org
My Books
- IRC Hacks
Misc. Articles
- Meaning of Jibble
- M4 Su Doku
- Computer Scrapbooking
- Setting up Java
- Bootable Java
- Cookies in Java
- Dynamic Graphs
- Social Shakespeare
External Links
- Paul Mutton
- Jibble Photo Gallery
- Jibble Forums
- Google Landmarks
- Jibble Shop
- Free Books
- Intershot Ltd
|
books.jibble.org
Previous Page
| Next Page
Page 9
VIRGILIE.--Oh! madame, vous ne pouvez pas encore en avoir.
VAL�RIE.--Je ne plaisante pas: on en a re�u hier au soir.
VIRGILIE.--Est-il bien vrai, madame?
VAL�RIE,--S�rieusement: je ne vous trompe pas. Ce que je sais, je le
tiens d'un s�nateur: voici la nouvelle. Les Volsques ont une arm�e en
campagne; le g�n�ral Cominius est all� l'attaquer avec une partie de
nos forces. Votre �poux et Titus Lartius sont camp�s sous les murs
de Corioles: ils ne doutent pas du succ�s de ce si�ge, qui terminera
bient�t la guerre. Je vous dis la v�rit�, sur mon honneur.--Venez donc
avec nous, je vous en conjure.
VIRGILIE.--Excusez-moi pour aujourd'hui, madame, et dans la suite je ne
vous refuserai jamais rien.
VOLUMNIE.--Laissez-la seule, madame: de l'humeur qu'elle est, elle ne
ferait que troubler notre gaiet�.
VAL�RIE.--Je commence � le croire: adieu donc!--Ah! plut�t venez,
aimable et ch�re amie; venez avec nous, Virgilie: mettez votre gravit� �
la porte, et suivez-nous.
VIRGILIE.--Non, madame; non, en un mot. Je ne dois pas sortir.--Je vous
souhaite beaucoup de plaisir.
VAL�RIE.--Eh bien donc!... Adieu.
(Elles sortent.)
SC�NE IV
La sc�ne se passe devant Corioles.
MARCIUS, TITUS LARTIUS _entrent suivis d'officiers et de soldats, au son
des tambours et avec banni�res d�ploy�es. Un messager vient � eux_.
MARCIUS.--Voici des nouvelles: je gage qu'ils en sont venus aux mains.
LARTIUS.--Je parie que non, mon cheval contre le v�tre.
MARCIUS.--J'accepte la gageure.
LARTIUS.--Je la tiendrai.
MARCIUS, _au messager_.--Dis-moi, notre g�n�ral a-t-il joint l'ennemi?
LE MESSAGER.--Les deux arm�es sont en pr�sence: mais elles ne se sont
encore rien dit.
LARTIUS.--Ainsi votre superbe cheval est � moi.
MARCIUS.--Je vous l'ach�terai.
LARTIUS.--Moi, je ne veux ni le vendre, ni le donner, mais je vous le
pr�te pour cinquante ans.--Sommez la ville.
MARCIUS.--� quelle distance de nous sont les deux arm�es?
LE MESSAGER.--A un mille et demi.
MARCIUS.--Nous pourrons donc entendre leur alarme et eux la
n�tre?--C'est dans ce moment, � Mars, que je te conjure de h�ter ici
notre ouvrage, afin que nous puissions, avec nos �p�es fumantes, voler
au secours de nos amis.--Allons, sonne de ta trompette!
(Le son de la trompette appelle les ennemis � une conf�rence.--Quelques
s�nateurs volsques paraissent sur les murs au milieu des soldats.)
MARCIUS.--Tullus Aufidius est-il dans vos murs?
PREMIER S�NATEUR.--Non, ni lui, ni aucun homme qui vous craigne moins
que lui, c'est-�-dire, moins que peu. �coutez: nos tambours rassemblent
notre jeunesse! (_Alarme dans le lointain._) Nous renverserons nos murs,
plut�t que de nous y laisser emprisonner: nos portes, qui vous semblent
ferm�es, n'ont pour loquets que des roseaux; elles vont s'ouvrir
d'elles-m�mes. Entendez-vous dans le lointain (_Nouvelle alarme._) C'est
Aufidius. �coutez quel ravage il fait dans votre arm�e en d�route.
Previous Page
| Next Page
|
|