Coriolan by William. Spurious and doubtful works Shakespeare


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Page 9

VIRGILIE.--Oh! madame, vous ne pouvez pas encore en avoir.

VAL�RIE.--Je ne plaisante pas: on en a re�u hier au soir.

VIRGILIE.--Est-il bien vrai, madame?

VAL�RIE,--S�rieusement: je ne vous trompe pas. Ce que je sais, je le
tiens d'un s�nateur: voici la nouvelle. Les Volsques ont une arm�e en
campagne; le g�n�ral Cominius est all� l'attaquer avec une partie de
nos forces. Votre �poux et Titus Lartius sont camp�s sous les murs
de Corioles: ils ne doutent pas du succ�s de ce si�ge, qui terminera
bient�t la guerre. Je vous dis la v�rit�, sur mon honneur.--Venez donc
avec nous, je vous en conjure.

VIRGILIE.--Excusez-moi pour aujourd'hui, madame, et dans la suite je ne
vous refuserai jamais rien.

VOLUMNIE.--Laissez-la seule, madame: de l'humeur qu'elle est, elle ne
ferait que troubler notre gaiet�.

VAL�RIE.--Je commence � le croire: adieu donc!--Ah! plut�t venez,
aimable et ch�re amie; venez avec nous, Virgilie: mettez votre gravit� �
la porte, et suivez-nous.

VIRGILIE.--Non, madame; non, en un mot. Je ne dois pas sortir.--Je vous
souhaite beaucoup de plaisir.

VAL�RIE.--Eh bien donc!... Adieu.

(Elles sortent.)



SC�NE IV


La sc�ne se passe devant Corioles.

MARCIUS, TITUS LARTIUS _entrent suivis d'officiers et de soldats, au son
des tambours et avec banni�res d�ploy�es. Un messager vient � eux_.

MARCIUS.--Voici des nouvelles: je gage qu'ils en sont venus aux mains.

LARTIUS.--Je parie que non, mon cheval contre le v�tre.

MARCIUS.--J'accepte la gageure.

LARTIUS.--Je la tiendrai.

MARCIUS, _au messager_.--Dis-moi, notre g�n�ral a-t-il joint l'ennemi?

LE MESSAGER.--Les deux arm�es sont en pr�sence: mais elles ne se sont
encore rien dit.

LARTIUS.--Ainsi votre superbe cheval est � moi.

MARCIUS.--Je vous l'ach�terai.

LARTIUS.--Moi, je ne veux ni le vendre, ni le donner, mais je vous le
pr�te pour cinquante ans.--Sommez la ville.

MARCIUS.--� quelle distance de nous sont les deux arm�es?

LE MESSAGER.--A un mille et demi.

MARCIUS.--Nous pourrons donc entendre leur alarme et eux la
n�tre?--C'est dans ce moment, � Mars, que je te conjure de h�ter ici
notre ouvrage, afin que nous puissions, avec nos �p�es fumantes, voler
au secours de nos amis.--Allons, sonne de ta trompette!

(Le son de la trompette appelle les ennemis � une conf�rence.--Quelques
s�nateurs volsques paraissent sur les murs au milieu des soldats.)

MARCIUS.--Tullus Aufidius est-il dans vos murs?

PREMIER S�NATEUR.--Non, ni lui, ni aucun homme qui vous craigne moins
que lui, c'est-�-dire, moins que peu. �coutez: nos tambours rassemblent
notre jeunesse! (_Alarme dans le lointain._) Nous renverserons nos murs,
plut�t que de nous y laisser emprisonner: nos portes, qui vous semblent
ferm�es, n'ont pour loquets que des roseaux; elles vont s'ouvrir
d'elles-m�mes. Entendez-vous dans le lointain (_Nouvelle alarme._) C'est
Aufidius. �coutez quel ravage il fait dans votre arm�e en d�route.

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Books | Photos | Paul Mutton | Fri 10th Jan 2025, 20:28