Contes et historiettes à l'usage des jeunes enfants by Zulma Carraud


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Page 1



LE BON FR�RE.

[Illustration: Il se pla�a r�solument entre l'agresseur et son fr�re.]

Olivier �tait un gar�on fort doux; il supportait sans se plaindre les
mauvais tours de ses camarades, qui abusaient souvent de sa patience.
Un jour qu'il se promenait avec son petit fr�re, ils s'amus�rent �
tourmenter l'enfant; l'un d'eux alla m�me jusqu'� le frapper. Olivier,
sortant de son caract�re pacifique, se pla�a r�sol�ment entre
l'agresseur et son fr�re, et, montrant ses poings ferm�s, il dit: �Le
premier qui touchera cet enfant aura affaire � moi!�

Les camarades furent tr�s-�tonn�s de trouver autant de courage chez
Olivier qu'ils avaient cru poltron parce qu'il �tait patient, et ils ne
song�rent plus � tourmenter l'enfant.



L'OBLIGEANTE PETITE FILLE.

[Illustration: Elles rencontr�rent une femme qui lavait son linge.]

Madeleine et F�licit� se promenaient � la campagne; elles rencontr�rent
une femme qui lavait son linge et qui ensuite le faisait s�cher sur un
buisson; mais elle �tait bien faible et elle n'avait pas la force de
placer les draps sur son �paule. Madeleine quitta sa compagne pour aider
� cette pauvre femme, elle se chargea m�me d'une partie du linge, et le
lui porta jusque chez elle.

F�licit� la suivait de loin et la regardait d'un air �tonn�.

La pauvre femme, en quittant Madeleine, lui dit:

�Dieu vous b�nira, ma jolie demoiselle, parce que vous �tes bonne et
secourable.�



LA MOUCHE.

�Qu'as-tu donc � t'impatienter ainsi, M�lanie?

--Maman, je cherche � attraper une mouche qui m'importune, afin de la
tuer.�

Le lendemain, la maman �tait fort occup�e � �crire une lettre, et
M�lanie se d�rangeait � chaque instant pour lui demander une chose ou
une autre, et souvent aussi pour le seul plaisir de parler.

�Il me semble, ma fille, que tu fais absolument comme la mouche d'hier;
seulement, la mouche est une petite b�te sans raison; et toi, tu es une
enfant intelligente.�

M�lanie baissa la t�te avec confusion; elle retourna � sa place et ne
d�rangea plus sa m�re.



LA COMPLAISANCE.

Solange se promenait dans les champs; elle suivait un joli sentier,
lorsqu'elle remarqua qu'il �tait tout parsem� de haricots blancs.
La petite fille se mit � les ramasser, et en eut bient�t rempli son
tablier. Elle rejoignit, en les ramassant toujours, un petit gar�on
qui conduisait un �ne charg� d'un sac. L'enfant venait seulement de
s'apercevoir que ce sac �tait trou�; il pleurait ses haricots perdus.
Solange lui montra qu'elle les avait ramass�s et les remit dans le sac,
qu'ils li�rent � eux deux � l'endroit de la d�chirure. Le petit gar�on
remercia bien Solange, et continua sa route.



LA GRAND'M�RE AVEUGLE.

�Appuyez-vous sur moi, grand'm�re, n'ayez pas peur! quoique je sois
petite encore, je vous conduirai aussi bien que votre bonne.

--Mon enfant, je ne veux pas que tu restes tristement � promener une
pauvre aveugle comme moi, au lieu d'aller jouer avec tes petites amies.

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Books | Photos | Paul Mutton | Mon 25th Nov 2024, 3:02