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Page 7
SC�NE IV
_POUTR�, B�CHARD, TOINON, PATRIOTES_
POUTR�--Eh bien, B�chard? (_Il lui serre la main._)
B�CHARD--Et F�lix?
POUTR�--Il n'est pas avec vous? Mon Dieu, qu'est-il devenu?
B�CHARD--Il est parti hier soir, pour aller � Lacolle chercher des
fusils. Nous le cherchons; le temps presse; il devrait �tre de
retour depuis longtemps.
(_F�lix entre._)
SC�NE V
_Les Pr�c�dents, F�LIX_
B�CHARD--Le voil�! Eh bien, F�lix, voil� quatre heures que nous
te cherchons . . .
F�LIX, _d�courag�_--Pas d'armes, pas d'armes! Pas un seul fusil,
pas une seule cartouche! . . . Mes amis, nous sommes tromp�s,
vendus, sacrifi�s! . . . O� est-il, que je lui dise en face ce
qu'il est? . . .
POUTR�--Qui donc?
F�LIX--Le Dr C�t�.
B�CHARD--On dit qu'il est parti.
F�LIX--Mal�diction! J'arrive trop tard. Comment donc ai-je pu faire
pour ne me douter de rien? Oh! Le l�che! Il a mis sa peau en s�ret�.
Ah! si j'eusse �t� ici, mis�rable, tu ne serais pas parti comme
cela . . .
B�CHARD--Personne ne l'a vu partir . . . On croit qu'il a d� filer
avant le jour.
F�LIX--Le tra�tre! . . . �coutez-moi, mes amis, vous allez voir
jusqu'o� peut aller la perfidie d'un homme! Vous savez toutes les
belles promesses qu'il nous avait faites . . . Et bien, apr�s les
d�sastreuses attaques d'Odeltown, je me rendis � Napierville, chez
le Dr C�t�, et je lui demandai si nous n'allions pas avoir des
armes, et surtout des canons. Que voulez que nous fassions, lui
dis-je, sans canons, pour d�loger cette canaille-l� de l'�glise? Si
nous n'avons point d'armes, mieux vaut tout abandonner. Quoiqu'il
essay�t de faire bonne contenance, je vis bien � son expression
embarrass�e qu'il n'avait rien de bon � m'apprendre, et je commen�ai
� me douter que quelque chose n'allait pas bien. Il me dit de
revenir le voir. Je le quittai assez m�content. Nous allons voir
ce que l'on va me dire ce soir, me dis-je � moi-m�me. Il est temps
que ces b�tises-l� finissent. Aller se battre contre des murs avec
des balles! . . . Mais nous y serions encore dans deux mois . . .
Si nous eussions eu seulement deux petits canons! . . . Et dire que
depuis plus d'un mois on nous promet des armes! Et qu'au moment
critique, il ne nous est pas encore venu un seul fusil . . . Et tous
ces braves gens confiants et honn�tes qui sont l� compromis par des
fous ou des tra�tres! Car enfin, il n'y a pas de milieu; s'ils ont
des armes et qu'ils ne les fassent pas venir de suite, c'est une
imb�cillit� qui n'a pas de nom! S'ils n'en ont pas, ces hommes-l�
nous trahissent donc depuis un mois! S'ils nous avaient dit de suite:
nous ne pouvons pas nous procurer des armes, est-ce que vous auriez
song� � sortir de chez vous?
PATRIOTES--Non! non!
TOINON--Ben, j'pense pas!
F�LIX--Est-ce que nous sommes oblig�s de nous faire massacrer par
les soldats anglais, ou � danser au bout de la corde d'une potence
pour leur bon plaisir?
PATRIOTES--Non! non!
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